Des vœux pour construire une résilience durable

A l'occasion de nos vœux pour 2021, nous avons choisi une pensée d'Epictète : "Ce qui tourmente les hommes, ce n'est pas la réalité mais les opinions qu'ils s'en font".
Epictète nous dit en fait que nous pouvons maîtriser nos tourments parce que nous les générons nous-même.
Ce rappel d'un élément de la philosophie stoïcienne nous paraît essentiel au moment où la crise sanitaire et économique plonge de nombreuses personnes dans l'inquiétude, la peur ou l'angoisse. Ces sentiments sont naturels et nombre d'entre nous pense qu'ils sont un guide pour l'action.

Les évènements qui traversent nos vies sont très forts. Epictète nous dit que nous nous faisons des représentations des évènements et que ce sont ces représentations qui suscitent des sentiments et des émotions et non les évènements eux-mêmes. Si nous avons conscience de cela et si nous dominons nos sentiments et ce qu’ils induisent, nous pourrons nous prévaloir de notre liberté de jugement, de décision et d’action. Il ne tient qu'à nous-mêmes d’y parvenir, mais ce n'est pas aussi simple que cela.
Y réussir, c'est s'inscrire sur le chemin d'une vraie résilience.

L'empereur romain Marc Aurèle est un praticien du stoïcisme qui parvint à la résilience.  
Marc Aurèle a été confronté à de nombreuses épreuves, dans ses fonctions d’empereur et de chef de guerre ainsi que dans sa vie d’homme, de mari et de père.
Face aux évènements, il a eu une constance : prendre de la distance par rapport à la perception qu’il en avait et s’efforcer de se détacher des sentiments qui naissent naturellement.
L’exercice est difficile. Il requière de l’entraînement et de la persévérance. Marc Aurèle n’est en aucune manière indifférent. Il a d’abord une conviction : la Nature ne véhicule pas le mal. Elle porte des évènements qui ne sont ni bien, ni mal, mais qui existent. Ensuite, Marc Aurèle privilégie la raison. Il est dans la nature des choses que des sentiments ou des émotions naissent à l’occasion de tel ou tel évènement. Mais, il est alors important de contrôler ces sentiments ou ces émotions et de ne pas leur permettre d’influer trop fortement dans le quotidien ou dans les décisions que l’on doit prendre.
C’est ainsi qu’il surmonta la déception qu’il ressentait à l’égard de son fils Commode, qu’il accorda son pardon à Cassius qui tenta d’usurper son trône, qu’il surmonta la peine liée à la mort de nombreux enfants et de sa femme Faustine ou qu’il trouva les ressources mentales pour affronter la peste antonine qui dévasta l’empire durant sa fin de règne.      
Marc Aurèle a reçu très tôt un enseignement de maîtres stoïciens. Il a échangé ensuite, durant son long apprentissage des responsabilités, avec des maîtres et avec des dirigeants eux-mêmes stoïciens. Enfin, alors qu’il était au pouvoir, il s’est astreint à consigner ses réflexions et ses injonctions à lui-même. Ce recueil (ou ce qui nous est parvenu à travers les âges) est connu sous l’intitulé Pensées pour moi-même. 

Marc Aurèle aborde plusieurs fois la question de la maîtrise des émotions et des sentiments dans ses Pensées.
Ainsi, nous vous invitons à prendre le temps de la réflexion sur les deux pensées suivantes et à travailler à leur traduction ou leur signification dans notre environnement de dirigeant au XIXème siècle.

« Ne dis rien de plus à toi-même que ce que directement t'annoncent les représentations. On t'annonce qu'un tel indignement dit du mal de toi. On annonce cela ; mais qu'il t'ait nui, on ne l'annonce pas.
- Je vois que mon enfant est malade . Je le vois ; mais qu'il soit en danger, je ne le vois pas. Ainsi donc, restes-en toujours aux représentations immédiates ; n'y ajoute rien au dedans de toi-même, et rien de plus ne t'arrivera. Ou plutôt, ajoutes-y ce que pense un homme averti de chacune des conjonctures qui dans le monde surviennent. »

« Si tu t'affliges pour une cause extérieure, ce n'est pas elle qui t'importune, c'est le jugement que tu portes sur elle. Or, ce jugement, il dépend de toi de l'effacer à l'instant. Mais, si tu t'affliges pour une cause émanant de ta disposition personnelle, qui t'empêche de rectifier ta pensée ? De même, si tu t'affliges parce que tu ne fais pas une action qui te paraît saine, pourquoi ne la fais-tu pas plutôt que de t'affliger ?
- Mais quelque obstacle insurmontable m'empêche.
- Ne t'afflige donc pas, puisque ce n'est point par ta faute que tu ne la fais point.
- Mais il est indigne de `vivre, si je ne l’exécute pas.
- Sors donc de la vie, l'âme bienveillante, à la façon de celui qui meurt en exécutant ce qu'il veut, mais sois en même temps indulgent aux obstacles. »

La maîtrise des émotions n’est qu’une des clés de la construction d’une résilience durable.

La résilience est la capacité à affronter l’adversité et à mobiliser ses ressources propres et d’autres pour surmonter l’épreuve.

Pour viser une résilience durable, le travail se décline suivant quatre axes :
D’abord une prise de recul, c’est-à-dire
-    La prise de conscience de son véritable périmètre : que puis-je faire et quelles sont les limites de mon action ?
-    La maîtrise de ses sentiments et de ses émotions : comment puis-je rester maître de moi-même ?
-    Une réévaluation de ses priorités stratégiques : qu’est-ce qui est important ? Quel est mon véritable horizon ?
Ensuite un apprentissage d’une mobilisation pertinente de ses ressources, c’est-à-dire de son temps et de son énergie.
Puis le passage à l’action, ce qui veut dire
-    Mobilisez sa capacité à maîtriser le temps et l'énergie, 
-    Construire sa détermination et passer à l'action,
-    Développer ses capacités d'anticipation.
Enfin, la mise en place une dynamique permanente d’entraînement de ses capacités de résilience.

La résilience se construit et s'entretient : notre présence Résilience à vos côtés.

Relayez-nous

Ikigaï est la raison pour laquelle on se lève le matin et qui nous permet de voir le soleil briller.
par Tanguy Cathelain 10 octobre 2024
Rechercher son ikigaï, c'est adhérer à une philosophie de vie, qui demande de changer de perspective en considérant la raison profonde pour laquelle on fait les choses et en se projetant en dynamique dans l'avenir.
par Tanguy Cathelain 28 septembre 2024
Le monde est secoué en permanence par des crises et il est travaillé par des changements majeurs. Les bouleversements affectent les entreprises, les administrations et tous les individus dans leurs sphères professionnelles et privées. Les crises récentes (Covid-19, Guerre en Ukraine) sont des exemples remarquables par la brutalité de leur déclenchement et par leurs conséquences. Dans ces cas, comme dans d'autres, les repères sont chamboulés et la panique peut rapidement s'emparer des individus et des organisations. La réaction des dirigeants est essentielle. Leur mission est de sauver leur navire et leur équipage. La tâche n’est pas aisée. Deux axes s'imposent à tout dirigeant : • Prendre des décisions énergiques très rapidement, • Garder la cohésion de l'équipe. Que nous disent les maîtres stoïciens pour nous aider à faire face ? Je partage avec vous trois messages essentiels. 1. RESTER CALME ET LUCIDE Une situation de crise est, par nature, exceptionnelle. Elle peut générer des craintes plus ou moins fortes, voire des angoisses. Le stoïcien dit qu’il faut accepter cette situation car nous ne la contrôlons pas. Elle nous est imposée. Nous avons des choses à faire dans la sphère que nous contrôlons. Faisons-les et ne nous laissons pas dominer par nos émotions et nos passions. Une situation de crise requiert du recul, de faire preuve de toute notre lucidité et de pouvoir mobiliser toutes nos capacités et toute notre énergie. Le stoïcien nous dit qu'il est indispensable d’être bien préparé à affronter l'inattendu! Marcus Aurèle : "Comme c'est ridicule et comme c'est étrange d'être surpris de tout ce qui se passe dans la vie." Ne jamais se convaincre, pour continuer à vivre tranquillement dans l'instant présent, que "ça n'arrivera jamais". Au contraire, penser que "tout peut arriver". C'est l'essence de la préparation mentale du stoïcien : "premeditatio malorum". Avec cet état d'esprit, le dirigeant anticipe l'inattendu en envisageant les scénarios du pire et en préparant les réponses appropriées à une crise :plans de sauvegarde, kits de survie, contacts fiables et calendrier flexible. Le dirigeant est ainsi serein face aux événements. Cela donne confiance aux parties prenantes de constater la capacité du leader à réagir correctement et à respecter ses engagements. Marc Aurèle : «Le secret de toute victoire réside dans l'organisation du non-évident.» 2. SE CENTRER SUR L'ESSENTIEL En temps ordinaire, mon conseil est déjà de se centrer sur l’essentiel. Pas de dispersion. Dans une crise, l'essentiel, c'est de faire très vite le nécessaire pour sauver le navire. Cela nécessite des analyses, des choix, des arbitrages et certainement des sacrifices. Une condition importante pour se centrer sur l'essentiel : il faut maîtriser le temps. Le temps de chacun est une ressource rare. Il convient en général d’en faire le meilleur usage dans l’environnement pro et dans l’équilibre vie pro/ vie perso. C'est encore plus pertinent en temps de crise quand les repères temporels ont disparus. Nous perdons du temps pour deux raisons : - D’abord nous nous laissons envahir par les mangeurs de temps . Sénèque le déplorait déjà il y a deux mille ans! C’est encore pire aujourd’hui avec toutes les applis, les chaînes d'infos, différents solliciteurs ... Un seul conseil : pensez à vous et à votre entreprise en prenant le juste nécessaire de ce que l’on vous offre et chassez les importuns ! - Ensuite, nous ne fixons pas toujours correctement nos priorités , et quand nous le faisons, souvent nous y dérogeons. Comme le disait Epictète, il y a les choses que ne l’on contrôle pas et celles que l’on contrôle. Centrons-nous sur ce que l'on contrôle, hiérarchisons et optimisons les plannings avec des méthodologies solides! Qu’est-ce qui est essentiel aujourd’hui en période de crise quand je dirige telle ou telle entreprise ? Dans quel scénario l’action que je déploie s’inscrit-elle ? Comment je vais organiser la sortie de crise et quel cadencement des actions à prévoir? 3. FAIRE SON MÉTIER DE LEADER En temps normal, mais encore plus en temps de crise, on attend beaucoup du leader. On a raison. On attend le leader sur deux points : - Il doit montrer le cap : avec cette crise, quel scénario pour la période du confinement et pour sa sortie, quel objectif pour la fin de l’année et l’an prochain …) ? Rappelons-nous , Sénèque (encore) : " Il n'y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver". - Il doit entraîner son équipage vers ce cap et donner confiance à son environnement (banque, clients, fournisseurs, partenaires ...). Une tâche pas facile, il faut le reconnaître. Le leader ne peut y arriver seul. Il doit travailler en équipe pour trouver et valider les idées, pour structurer et affermir la direction stratégique, pour construire et relayer la communication à tout moment de la crise. Cependant, il ne faut pas oublier que c’est le dirigeant qui décide et assume ses choix. Il faut y être prêt, surtout si des décisions difficiles doivent être prises, annoncées et mises en œuvre. Deux conseils pour réussir dans son métier de leader : - Bien gérer et maîtriser son énergie : La gestion de crise peut consommer trop vite toute son énergie s’il court sur tous les fronts. Il doit s’économiser pour tenir le marathon dans lequel il est engagé. - La considération à porter à autrui : encore plus en temps de crise, le dirigeant doit être tourné vers les femmes et les hommes qui constituent la communauté de son entreprise au-dedans et au-dehors. EN RESUME Diriger pour faire face à une crise est un exercice difficile. Tout acteur économique peut se retrouver très vite dans une incertitude totale sur l'avenir et sur ce qui en ressortira pour son entreprise et pour lui-même. La crise, aussi difficile soit-elle, est aussi une formidable leçon d’humilité. Rien n’est jamais acquis. Tout peut être remis en cause. Pour faire à une crise, le dirigeant doit être un vrai leader. Par temps calme, - Il anticipe les scénarios du pire, - Il prépare des réponses adaptées. Par temps agité, - Il est serein car il a anticipé, - Il se centre sur l'essentiel, - Il montre le cap, - Il mobilise son équipage et il donne confiance. Le coach apporte un appui déterminant au dirigeant dans sa préparation et son management d'une situation de crise. Le coach - Permet au dirigeant de prendre de la distance par rapport à son vécu (passé et présent), - Conduit le dirigeant, par un questionnement opérationnel et socratique, vers une réflexion sur ses pratiques, sur sa vision de l'exercice de son métier et sur les représentations qu’il développe à propos de ses actions et de résultats, - Invite le dirigeant à entrer, à son rythme et sur des questions concrètes, dans un schéma s’appuyant sur des pratiques stoïciennes correctement interprétées.
par Tanguy Cathelain 23 septembre 2024
Nous avons tous des échecs dans la vie : des échecs mineurs et de gros échecs. Nous pouvons rater une vente, ne pas être recruté à l’issue d’un processus de chasse, ne pas atteindre des objectifs validés, ne pas réussir à attirer des investisseurs sur un projet majeur, déposer le bilan ou être licencié. Suivant l’importance des enjeux et le niveau d’investissement personnel, l’échec peut être plus ou moins bien vécu. Il peut avoir des conséquences négatives sur la personne même (perte de confiance en soi, démotivation, remise en cause de ses buts et de ses réalisations …), sur sa vie de famille ou sur son niveau de vie. Un échec bien vécu ne pénalise pas l'activité personnelle et professionnelle. Un échec bien managé peut être le moteur de futurs succès. On entend souvent dire à propos de l’échec qu’il est formateur et qu’il permet d’avancer. On applique à sa gestion la théorie du Dr Elisabeth Kübler-Ross sur l’appropriation par l’individu de la perspective de sa mort prochaine et inéluctable. Cela est d’ailleurs pertinent : tout individu, en phase d’échec, va effectivement traverser les cinq phases de ce parcours : déni, colère, marchandage, dépression et enfin acceptation. Le parcours est plus ou moins long et intense suivant l’importance ressentie de l’échec, sa récurrence peut-être et les qualités psychologiques de l’individu. Ce parcours douloureux est-il évitable ? Oui, répondent les stoïciens. L'entraînement stoïcien, comme celui d'un un athlète sportif, se traduit par un vécu et une gestion de l'échec plus aisée et il favorise le rebond. I. COMMENT LE STOÏCIEN EXPÉRIMENTÉ SE COMPORTE FACE A L’ÉCHEC Le stoïcien expérimenté est un homme ou une femme qui maîtrise ses passions et qui privilégie la raison. Le stoïcien fait la part entre ce qui dépend de lui et ce qui ne dépend pas de lui. Suivant cette approche, il distingue l’évènement de la manière dont il va le vivre. S’il connaît un échec, comme rater une vente stratégique, il va considérer que c’est un fait, que c’est arrivé et qu’on n’y peut plus rien. Il sait, par expérience, qu’il lui appartient de vivre cet échec comme une catastrophe et de sombrer dans la dépression ou de le relativiser et de rebondir en tirant les enseignements de ce qui s’est passé. La puissance de l’entraînement à certains principes permet au stoïcien de garder la tête froide face à l’adversité. Nous avons mentionné le premier d’entre eux : faire la part entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. - Ce principe permet d'abord, face à l’échec, de mettre à leur place respective la responsabilité personnelle et les éléments de contexte que l’on ne peut pas maîtriser, même lorsqu’on a fait le job à 200% : des critères cachés, des arguments nouveaux d’un concurrent, le poids réel des acteurs internes du prospect dans la chaîne de décision, le fait d'être grippé le jour de la négociation … Ce principe nous rappelle que nous devons toujours nous comporter avec humilité : malgré tous nos efforts, nous devons savoir que nous ne contrôlons pas tout . - Ce principe invite également à distinguer les faits des représentations que nous en faisons lorsque nous développons des émotions et des sentiments à partir de ces faits. Un échec se traduit par un fait qui est extérieur. Pour le stoïcien expérimenté, il n’y a donc pas lieu de développer des émotions telles que des regrets, du ressentiment, un sentiment d’être nul, de la colère ... pour quelque chose qui est extérieur et qu’on ne peut plus changer. Pour que l’échec ne soit pas générateur de déception, voire pire, le stoïcien mobilise un autre principe : la relation du stoïcien avec le temps . Deux idées fortes le caractérisent : • le temps est notre bien le plus précieux, • le futur est toujours incertain, le passé est connu et le présent est fugace, mais c’est ce que nous vivons. Comment cela aide-t-il le stoïcien face à l’échec ? En premier lieu, comme l’avenir est incertain, le stoïcien ne fait pas de plans sur la comète. Il met toute son énergie et son intelligence pour réussir, mais il ne s’illusionne pas pour autant. Dans tout projet, l’échec est un évènement qui a une probabilité non nulle d’arriver. S’il arrive, cela ne peut donc pas être un traumatisme. Ensuite, dans le cadre d’une analyse logique de la situation, le stoïcien est conscient, le temps étant son bien le plus précieux, qu’il doit continuer et passer à autre chose plutôt que de se lamenter et de ressasser le passé. En résumé, face l’échec, le stoïcien - le regarde en face, sans passion, - fait la part des choses entre sa responsabilité et ce qui est hors de son contrôle, - en tire les enseignements et passe à la suite. II. COMMENT LE NON-STOÏCIEN PEUT AMÉLIORER SON MANAGEMENT DE L’ÉCHEC Ce que nous venons de décrire concerne le stoïcien expérimenté. Il est comme un athlète de haut niveau, performant parce que soumis à un entraînement de long terme, intense et régulier. Sans vouloir concourir avec l’athlète de haut niveau, le non-stoïcien peut tirer parti très utilement et concrètement de l’expérience et de la pratique de celui-ci. C’est la particularité du stoïcisme : c’est une philosophie du quotidien. Ses visées sont opérationnelles. Le non-stoïcien travaille avec profit sur les trois cas d’application suivants : - Accélérer son parcours d’acceptation d’un échec récent, - Anticiper le possible échec d’un projet ou d’une action en cours, - Développer un regard nouveau sur son travail et sur les projets qu’il conduit en les plaçant dans une perspective plus raisonnée. Le non-stoïcien, accompagné par un coach, entre progressivement dans le schéma mental du stoïcien par le questionnement socratique sur des cas concrets : des exemples, des situations vécues ou en cours. Le questionnement est guidé par trois principes clés du stoïcisme : - La distinction entre ce que l’on contrôle et ce que l’on ne contrôle pas, - La distinction des faits de celle des représentations, donc la maîtrise des émotions et des passions, - La relation avec le temps. Le coach apporte un appui déterminant pour la réussite de ce travail. Il est un soutien méthodologique et moral et il est le garant de la progression vers des objectifs de performance. Le coach - Permet à la personne de prendre de la distance par rapport à son vécu (passé et présent), - La conduit, par un questionnement opérationnel et socratique, vers une réflexion sur ses pratiques, sur sa vision de l'exercice de son métier et sur les représentations qu’elle développe à propos de ses actions et de résultats, - L’invite à entrer, à son rythme et sur des questions concrètes, dans un schéma s’appuyant sur des pratiques stoïciennes correctement interprétées.
management du temps
par Tanguy Cathelain 15 septembre 2022
Le stoïcien manage le temps en s'appuyant sur son cadre de référence. Nous présentons ici les principes qui guident le stoïcien ainsi que les modalités opérationnelles de management du temps qui en découlent. Nous rappelons les voies d'initiation au stoïcisme. Sénèque disait : « quand il s'agit de perdre son temps, on est prodigue dans le seul domaine où l'avarice serait honorable .»
par Epictetus Coaching 29 janvier 2021
Travailler son leadership est un vrai besoin du dirigeant. Trois axes sont à privilégier : la maîtrise de l'égo, le développement de la vision et la capacité à former des talents et à fonctionner en dynamique d'équipe.
par Tanguy Cathelain 7 janvier 2021
L'apport du stoÏcisme au job de dirigeant sur les thèmes de la gestion des priorités, de la maîtrise des émotions et de l'anticipation. Des ancrages stoïciens forts : Premeditatio malorum, Ce qui dépend de nous
par Epictetus Coaching 6 janvier 2021
Two tips for leaders conducting a business in a context of disruption : refuse the no-win scenario and work with a brand new team
par Tanguy Cathelain 6 janvier 2021
Les grands champions forgent leur résilience en s’appuyant sur 4 qualités essentielles : la détermination,la lucidité, la souplesse et des qualités humaines exceptionnelles
Share by: